Le conflit se produit au niveau de l’échancrure coracoïdienne et de l’échancrure spino-glénoïdienne
La symptomatologie se caractérise par des douleurs, de topographie postérieure irradiant au bras, d’apparition progressive, permanentes, souvent à recrudescence nocturne et aggravées par la pratique sportive avec fatigabilité à l’effort et baisse des performances.
Les sports concernés sont représentés par les sports de lancer (handball, volley, tennis,…) et certains agrées en gymnastique (anneaux, barre-fixe).
La palpation de l’échancrure spino-glénoïdienne située à mi-distance entre l’acromion et l’angle supéro-interne de l’omoplate permet de retrouver une douleur.
L’étirement du nerf sus-scapulaire en antépulsion-adduction de l’épaule est douloureux.
Le testing musculaire révèle un déficit de la force en abduction et en rotation externe, accompagné dans les formes évoluées d’une amyotrophie des fosses sus et sous-épineuses.
Le diagnostic d’atteinte tronculaire du nerf sus-scapulaire est confirmé par l’électro-myographie.
L’IRM de l’épaule permet de rechercher une formation kystique compressive.
Le traitement repose, en première intention, sur l’infiltration de l’échancrure où s’exerce la compression, à laquelle infiltration doit être associée à plusieurs mois de repos sportif.
En cas d’échec du traitement médical, il faut recourir à une neurolyse chirurgicale