La douleur est plus souvent unilatérale ou prédomine d’un côté. Elle est souvent exacerbée par une impaction des facettes articulaires en inclinaison latérale et en rotation ipsi-latétrale. La mobilité rachidienne en flexion lombaire est peu ou pas diminuée.
La douleur est aggravée par toutes les situations augmentant la lordose et par les positions statiques prolongées, en particulier la position debout prolongée… En revanche, elle peut être améliorée par la délordose.
Les clichés radiographiques sont peu contributifs. Il est possible d’observer des signes d’arthrose articulaire postérieure, au delà d’un certain âge, mieux visualisée sur le scanner et l’IRM. Il existe parfois une hyperfixation articulaire à la scintigraphie, très inconstante et de surcroit, pas toujours bien corrélée avec la clinique.
Le traitement de cette lombalgie repose sur la réalisation d’une infiltration cortisonnée de l’articulation en cause, sur 1 ou 2 niveaux. Il est préférable, dans la mesure du possible, de réaliser celle-ci sous scopie afin de s’assurer d’injecter dans l ‘articulation. La littérature retrouve autour de 50 à 55% de bons résultats des infiltrations articulaires postérieures. Il est possible de renouveler une infiltration. En cas de bénéfice réel mais passager il est également possible de proposer au patient une thermo-coagulation des racines nerveuses postérieures, avec des bons résultats pouvant atteindre jusqu’à 80 % de bons résultats et un bénéfice qui se maintiendrait à 3 ans, d’après certains auteurs, dans 45% des cas.
L’approche rééducatifve vise à renforcer la musculature rachidienne et à assouplir les chaînes musculaires sous-pelviennes. Lorsqu’il existe une hyperlordose, il faut apporter un soin particulier au renforcement des muscles Grands-Droits de l’abdomen, à l’étirement des muscles de la chaîne musculaire antérieure, à savoir Droits-Antérieurs et Psoas. Le renforcement des muscles fessiers est utile pour favoriser la rétroversion du bassin et diminuer l’importance de la lordose lombaire.