- Mis en évidence par NEER, le conflit entre les tendons de la coiffe des rotateurs et la voûte acromiale (acromion et ligament acromio-coracoïdien) se produit lors des mouvements d’élévation du bras. Ce conflit est responsable des tendinopathies de la coiffe des rotateurs.
- Trois stades lésionnels sont décrits : de l’œdème à la perforation en passant par un stade de fibrose
- Le traitement conservateur consiste à traiter les phénomènes douloureux et à renforcer les muscles abaisseurs de l’épaule afin d’améliorer le recentrage actif de la tête humérale et éviter le conflit créé par l’ascension de la tête humérale. Il faut apprendre au patient les voies de passage en RE permettant de lever le bras sans douleur.
- En cas d’échec du traitement conservateur prolongé et bien conduit, il faut discuter la place de la chirurgie. Le traitement chirurgical consiste à éliminer le conflit en réalisant une acromioplastie (résection du bord de l’acromion et du ligament acromio-coracoïdien).
- Cette théorie est, aujourd’hui, discutée. Pour de nombreux auteurs le conflit serait secondaire à la rupture de la coiffe. En effet, tant que la coiffe est fonctionnelle, le recentrage de la tête humérale est obtenue, ce qui permet d’éviter le conflit.
- Les tendinopathies de la coiffe des rotateurs chez le sujet » jeune « , notamment chez le sportif, aurait donc une autre origine : laxité de l’épaule (JOBE), déséquilibre musculaire (FOWLER et WEBSTER), conflit postéro-supérieur entre le sus-épineux et le rebord glénoïdien (WALCH) ou l’activité excentrique des muscles de la coiffe lors du geste sportif.
- Le conflit sous-acromial est la source des douleurs des vieilles coiffes dégénératives non continentes (rupture partielle).
- L’acromioplastie a simplement un but antalgique.